1) L'attentat à Charlie Hebdo
Une du journal satirique "Charlie Hebdo" après l'attentat.

Une du journal satirique "Charlie Hebdo" après l'attentat.

La France a été menacée à de nombreuses reprises lors de ses différentes opérations extérieures en et au Moyen-Orient par des mouvances terroristes (Al-Qaida, Daesh…) allant jusqu'à annoncer des attaques sur le sol français. De nombreux projets d'attentats ont ainsi été déjoués durant les semaines précédant cette fusillade.

Charlie Hebdo fait régulièrement l'objet de menaces. La critique de la religion et en particulier des intégristes religieux a toujours été l'un des chevaux de bataille du journal ce qui lui a valu de nombreux procès intentés notamment par l'extrême droite, d'autres médias, des associations chrétiennes, musulmanes et de harkis.

En 2006, l'hebdomadaire fait polémique en publiant douze caricatures du prophète Mahomet. Il est attaqué en justice, notamment par l'Union des organisations islamiques de France et par la Ligue islamique mondiale, qui sont déboutées en première instance et en appel.

En 2011, après la parution d'un numéro spécial titré Charia Hebdo critiquant la victoire du parti islamiste Ennahdha en Tunisie, les menaces contre le journal satirique s'intensifient et ses locaux sont la cible d'un incendie criminel provoqué par un jet de cocktail Molotov. Par la suite, les locaux du journal sont régulièrement placés sous protection des forces de l'ordre. En novembre 2011, vingt personnes, dont Olivier Cyran, Houria Bouteldja et Rokhaya Diallo, signent un manifeste contre le soutien exprimé à Charlie Hebdo après cet incendie.

En janvier 2013, le journal publie un numéro hors série en deux parties, La Vie de Mahomet, dans lequel Charb raconte en bande dessinée la vie du prophète de l'islam.

En 2013, Al-Qaïda dans la péninsule Arabique publie sur le magazine en ligne Inspire une liste désignant onze personnalités occidentales « recherchées mortes ou vives pour crimes contre l'islam » parmi lesquelles figure Charb.

Le 7 janvier 2015, au matin de la fusillade, le numéro 1177 de Charlie Hebdo est publié avec, en une, une caricature signée Luz14 de Michel Houellebecq, dont le dernier roman Soumission, sorti le même jour, décrit la fictiond'une France musulmane. À l'intérieur, l'un des derniers dessins publiés de Charb, titré « Toujours pas d'attentats en France », montre un islamiste armé déclarant « Attendez ! On a jusqu'à la fin janvier pour présenter ses vœux…16 » Quelques minutes avant l'attaque, les comptes Twitter et Facebook de l'hebdomadaire publient, en guise de vœux du nouvel an de la rédaction, un dessin d'Honoré — l'une des futures victimes — qui représenteAbou Bakr al-Baghdadi, le chef de l'État islamique, souhaitant la bonne année en déclarant « Et surtout la santé ! ».

Charlie Hebdo est un journal est un journal hebdomadaire satirique français . Faisant une large place aux illustrations et notamment aux caricatures politiques, il pratique aussi le journalisme d'investigation en publiant des reportages à l'étranger ou sur des domaines comme les sectes, l'extrême droite, le catholicisme, l'islam, l'islamisme, le judaïsme, la politique, la culture. Créé en 1970 pour combler le vide laissé par une autre revue satirique de la même équipe, Hara-Kiri, qui venait d'être interdit après un titre insolent annonçant la mort de Charles de Gaulle, il est publié régulièrement jusqu'en 1982.

La parution cesse ensuite jusqu'en 1992, date à laquelle les anciens journalistes et caricaturistes se retrouvent pour former une nouvelle équipe, avec de nouveaux talents. Seulement, le 7 janvier 2015 jour de la sortie du numéro 1 177 de l'hebdomadaire un attentat est survenu à la rédaction faisant 12 morts et 11 blessés ( Cabu, Charb, Honoré, Tignous, Wolinski la psychanalyste Elsa Cayat, l'économiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, Michel Renaud, fondateur du festival ) par 2 hommes Chérif et Saïd Kouachi : Chérif Kouachi, né le 29 novembre 19821 dans le 10e arrondissement de Paris, et Saïd Kouachi, né le 7 septembre 1980 à Paris,Les deux auteurs du massacre sont abattus deux jours plus tard par le GIGN, dans une imprimerie où ils s'étaient retranchés, à Dammartin-en-Goële, au nord de Paris. Ils se sont revendiqués d'Al-Qaïda du Yémen. Parallèlement, un complice des frères Kouachi, Amedy Coulibaly, assassine une policière à Montrouge le 8 janvier, puis tue quatre personnes juives le lendemain au cours d'une prise d'otages dans un supermarché casher à la porte de Vincennes, qui s'achève le même jour avec sa mort lors de l'assaut policier.

Cette attentat contre Charlie Hebdo restera dans nos mémoir et pour cause : il est non seulement le pire attentat survenu en France depuis plus d’un siècle et demi mais aussi une atteinte à notre liberté d'expression choquant le monde entier, qui manifeste sa solidarité dans les rues, plus de 3,7 millions de français se sont mobiliser pour soutenir le journal. Le numéro 1178 de Charlie Hebdo, publié le 14 janvier, est tiré à sept millions trois cent mille exemplaires et l'intégralité des recettes du premier million sera versée aux familles des victimes. Autour du slogan #JeSuisCharlie à travers tout les moyens de communication notamment les réseaux sociaux. Sur Twitter, ce hashtag a été le plus retweet au monde et beaucoup d'image de sensibilisation ont été publiés pour soutenir Charlie Hebdo et la liberté d'expression.

Une célèbre citation du défunt Stéphane Charbonnier aussi appelé « Charb » qui est « je préfère vivre debout que mourir à genou » à d'autant plus sensibiliser la France.

Alors que les réseaux sociaux servent de terrain pour exprimer le choc et la solidarité avec les victimes des attentats islamistes de cette semaine à Paris, certains semblent s'en servir pour exprimer également un soutien aux terroristes, des utilisateurs francophones de Twitter ont lancé des hashtags se réjouissant du massacre, ce qui a conduit Twitter à supprimer rapidement une série de comptes ,plusieurs milliers de messages ont été signalés au ministère de l'Intérieur depuis le début des actes terroristes qu'a connus la France cette semaine. Le hashtag #jesuiskouachi fait pianoter beaucoup les claviers sur fond de risque d'instrumentalisation. Un vrai conflit se passe sur les réseaux sociaux entre les deux camps.

Soutien sur Twitter aux deux terroristes.
Soutien sur Twitter aux deux terroristes.

Soutien sur Twitter aux deux terroristes.

"Charb"

"Charb"

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